
de Paul J. McAuley | ed. Le Bélial’ | SF | Novella | 90 pages
Traduction de Gilles Goullet
4è de couv
Ils sont amis depuis toujours, ils ont seize ans ou presque. Damian vit et travaille avec son père, éleveur de crevettes et cogneur d’enfants. Lucas s’occupe de sa mère, ancienne passionaria d’un mouvement écologiste radical clouée au lit par la maladie dans la caravane familiale. Le monde est en proie à un bouleversement écologique majeur, une montée des eaux dramatique et une élévation de la température moyenne considérable. Au cœur du Norfolk noyé sous les flots et écrasé de chaleur, la rumeur se répand : un Dragon est tombé du ciel non loin des côtes. Damian et Lucas, sur leur petit voilier, entreprennent le périlleux voyage en quête du mystérieux artefact extraterrestre, avec en tête un espoir secret : décrocher la clé des étoiles…
Mon avis
Encore une excellente surprise que ce texte court de la collection Une Heure Lumière ! La plume de l’auteur est très agréable et fluide surtout dans sa façon de nous plonger dans ce coin d’Angleterre noyé sous les eaux. La vie et la nature continue et s’adapte encore et toujours, malgré tout et c’est juste fascinant. L’auteur crée une atmosphère à la fois familière et inquiétante que j’ai énormément apprécié.
En suivant deux ado, il nous dévoile cette Terre « post-apo » et « post-premier contact » à l’échelle de leurs quotidiens et de leurs rêves. Damian qui veut fuir loin de son père jusqu’au confins des étoiles et Lucas, beaucoup plus pragmatique, qui a le rêve simple de monter sur son bateau et parcourir le monde. Car c’est avant tout une belle histoire d’amitié, des choix que l’on fait et de leurs conséquences.
L’aspect extraterrestre est, je trouve, très bien amené et utilisé, même s’il reste très périphérique et volontairement mystérieux. Les réactions stupidement humaines de base lorsque l’on est face à ce que l’on ne comprend pas sont tellement réalistes (d’un côté comme de l’autre) que ça me désespère toujours autant pour le genre humain. (Merci de continuer à me faire aimer mon espèce ! 👍)
En bref, une novella bourrée de bonnes idées, à l’écriture très agréable et qui ébauche un futur réaliste à portée de main.
❄️ Cet article participe au Winter Short Stories challenge d’Au pays des cave trolls. ❄️
Elle fait partie des quelques unes de la collection qui me font très envie et qu’il me reste à découvrir. Hâte de m’y plonger!
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J’espère que ça te plaira ! 😄
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J’avais moi aussi été très agréablement surprise par ce texte alors que la 4e ne m’inspirait pas plus que ça 😁 ravie que tu aies aimé !
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Une novella bien trop sous-estimée selon moi, vraiment un très très bon texte.
« L’auteur crée une atmosphère à la fois familière et inquiétante » : c’est tellement ça, c’est parfaitement résumé !
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Cette idée de lire les UHL est une très mauvaise idée. Je découvre plein d’auteurs et bien évidemment ma wishlist s’allonge XD. Mais oui, je suis d’accord avec toi, un très bon texte 😁.
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Ah oui, je comprends ça. Ça m’a d’ailleurs fait lire un autre livre de McAuley – une bien moindre réussite. 😅
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Oups! 😬 C’était lequel ?
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« Cowboy Angels ». Ce n’est pas mauvais mais c’est très largement en-dessous et surtout on y retrouve pas du tout les mêmes qualités.
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Je note, merci ! 😄
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Trop bien que tu aies apprécié ta lecture, je plussoie Baroona pour la sous-estimation de ce texte.
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Je l’ai dans ma PAL, mais il ne m’attire pas plus que cela…. malgré ton bel avis.
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Ça arrive 😄. Un jour le moment viendra… ou pas 😁.
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