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Le Sultan des Nuages

de Geoffrey A. Landis | ed. Le Bélial’ | SF | Novella | 120 pages
Traduction de Pierre-Paul Durastanti

4è de couv

L’humanité a colonisé le système solaire au bénéfice de consortiums privés omnipotents régnant sur les transports spatiaux. Et ce jusqu’à la plus infernale des planètes, Vénus, dans l’atmosphère létale de laquelle flottent de stupéfiantes cités volantes, véritables miracles de technologie high tech. Plusieurs milliers d’entre elles sont sous la coupe d’un seul et même individu, Carlos Fernando Delacroix Ortega de la Jolla y Nordwald-Gruenbaum, le sultan des nuages, qui n’entrera en pleine possession de son héritage qu’une fois marié, et dont l’immense pouvoir attire toutes les convoitises. Pour David Tinkerman et le Dr Léa Hamakawa, scientifiques récemment arrivés de Mars en vue d’une expertise, les forces souterraines à l’œuvre autour du jeune satrape vont vite s’avérer plus mortelles que Vénus elle-même… 


Mon avis

Que cette histoire m’a émerveillé et énervé tout à la fois ! 😆 Du coup, par quoi je commence… ? Allez, on va sortir tous les points négatifs pour terminer sur du positif. 😁

Cette vision de la femme en 2010 (année où cette novella a été publiée en VO), ça ne passe plus du tout chez moi. Et je ne parle pas du mariage vénusien, mais bien de la vision fantasmée que le narrateur a du Dr Léa Hamakawa. Nope. Nope. Nope. 😬
Histoire d’en rajouter une couche, j’ai trouvé les personnages inintéressants au possible, que ce soit ce grand dadais qui nous sert de narrateur et qui va passer toutes les 120 pages à se morfondre sur sa Léa imaginaire, ou le fameux sultan qui n’est qu’un mauvais cliché d’adolescent pourri gâté ou encore le Dr Léa Hamakawa elle-même qui est… les mots me manquent. Et si l’histoire était suffisamment intéressante pour faire passer tout ça, mais non.

Non, la seule et unique chose qui vaut la peine de subir David Ouin-ouin Tinkerman, c’est l’univers décrit par l’auteur. Là, oui ! C’est magnifique. Je m’en suis pris plein les mirettes, du sense of wonder en veux-tu en voilà. Quand on me parle de space opera et de l’humanité qui part à la conquête de l’espace, c’est ça que j’ai en tête. La ville flottante d’Hypatie est bourrée de bonnes idées et même leur système de mariage, très discutable, est cohérent avec leur vision du monde. À ce niveau-là, je me suis é-cla-tée ! 🤩

Un worldbuilding soigné avec juste ce qu’il faut de poésie pour m’embarquer, ça aurait pu être parfait. Quel dommage. 😑

13 réflexions au sujet de “Le Sultan des Nuages”

    1. C’est dingue j’ai fait la même chose au bout du 4ème « mais oui purée » 🤣🤣🤣
      Dragon Galactique = DDE du cerveau de Tigger Lilly
      Je me permets de m’auto-citer parce que j’avais vraiment pas été sympa et que je redécouvre le level de mon agacement 1 an et demi plus tard :
      « La fin, aussi mature que la rêvasserie amourachée d’un ado de 15 ans, en mode Robin Hood prince des voleurs, bisou machin m’a tellement fait hausser le sourcil qu’il a fusionné avec mes cheveux. La toute dernière page, quant à elle, est vraiment de trop. »
      La dernière phrase de conclusion : « De quoi redescendre de son nuage. »

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