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Le Chant des Ronces

de Leigh Bardugo | ed. Milan | Recueil | Fantasy | 289 pages | Lu en VO

4è de couv

Embarquez dans un voyage vers des terres sombres et dangereuses, peuplées de villes hantées et de bois affamés, de monstres bavards et de golems en pain d’épices, où la voix d’une sirène peut invoquer une tempête mortelle, où les rivières font de terribles promesses d’amour…

Ayama et le bois aux épines
Une jeune fille est envoyée négocier l’avenir de son royaume avec un terrible monstre.

Le renard trop rusé
Un renard compense son apparence disgracieuse par une intelligence hors du commun, qui pourrait bien lui jouer des tours.

La sorcière de Duva
Dans un village frappé par un hiver perpétuel, les jeunes filles se mettent à disparaître mystérieusement.

Petite lame
Une jeune fille découvre que les souhaits de son père à son encontre et ses propres envies prennent deux directions opposées.

Le prince soldat
Une réécriture inquiétante de Casse-Noisette.

Quand l’eau chantait le feu
Deux Sild aux voix merveilleuses quittent leur royaume marin pour la terre où elles rencontrent les mystérieux Grisha.


Mon avis

Ce recueil de contes prend place dans l’univers slave de Grisha que je n’ai pas encore lu et dont ledit recueil m’a servi de mise en bouche. Il est certain après ma lecture que j’irai m’y perdre avec grand plaisir.

Leigh Bardugo a une écriture taillée pour le conte, très bien rythmée. Elle nous emporte, nous berce et nous glace par ses révélations finales. Et nous, pauvres fous, on en redemande.

Les récits qu’elle tisse autour de nous ont un goût de déjà vu qui nous endort pour mieux nous réveiller. C’est comme si les frères Grimm eux-mêmes nous livraient leurs histoires brutes, bien avant que Disney vienne les aseptiser et les travestir de sentiments édulcorés.

L’autrice rend aux contes leurs lettres de noblesse, leur but originel : prévenir du danger qui rôde et de la cruauté de notre monde. Tout n’est pas ce qui semble être et nos assomptions sont bien souvent fausses. Elle nous alerte contre les préjugés, les happy endings trop faciles et autre beaux princes charmants.

Je me suis laissée prendre par la main. Je me suis égarée sur des chemins tout tracés. J’ai jeté la pierre à des innocents sans soupçonner un seul instant les véritables monstres. Je me suis sentie comme une enfant qui redécouvre un vieux doudou qu’elle tenait pour acquise. Cela fait beaucoup de bien et je ne peux que vous encouragez à vous glisser sous la couette avec un bon chocolat chaud et de vous laisser transporter.

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