C’est lundi ! Que lisez-vous ? #192

🥖☕️ Bon lundi ! La semaine dernière, j’ai coché la case romantasy de mon défi romance… Vous êtes prêts ? 👀😁

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[💘2025] ACOTAR, sort de là ! 🤬

Isobel est une jeune artiste peintre de grand talent, qui travaille pour des clients bien particuliers : les redoutables faés, des créatures immortelles capables de jeter de terribles sorts. Il y a néanmoins une chose que les faés envient terriblement aux humains : leur Art, car eux-mêmes sont incapables de tracer un trait de plume ou de faire cuire du pain sans tomber en poussière. Les tableaux d’Isobel sont très demandés, jusqu’à ce qu’elle reçoive la première commande exceptionnelle d’un membre de la famille royale, Corneille, le prince d’Automne.

Bon, vous commencez à connaître la chanson : ça commençait tellement bien, mais, bref bof meh, DNF. 😐

Mais là, ça m’agace tout particulièrement parce que c’était bien écrit et le début était, mais vraiment, super bien ! L’espèce de monde sous cloche où vit Isobel et sa famille, un été perpétuel dédié à l’Art sous toutes ses formes où une poignée d’humains créés exclusivement pour les faes. Le danger qui rôde autour sous la forme de créatures mi-cervidé mi-quelquechosedetoutpourri (bien bien flippantes). Le caractère fondamentalement autocentré, ridicule et cruel des faes qui est parfaitement retranscrit. Enfin, le personnage d’Isobel elle-même (avant qu’elle ne rencontre l’autre dindon de prince fay et qu’elle perde sa capacité à réfléchir) était très intéressant, de la nuance, du caractère… Bien quoi ! Et puis dindon Corneille est arrivé et pouf! ça s’est transformé en ACOTAR. Mais flûte quoi ! Remboursez ! 🤬

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[💘2025] ❤️❤️❤️

Est-ce que je ne vous ferai pas le même coup que la semaine dernière ? Et bien, oui ! La seconde romance était la bonne 🥳. Et c’était vraiment chouette ! Une romantasy qui me plait ? Punaise, jamais, je n’aurais cru voir ce jour arrivé. Et pourtant, Elisabeth Wheatley l’a fait avec Tears of the Wolf, 1er tome de Wrath and Weeping. Un grand merci à M. pour la reco’ 😘.

After the murder of her child, Brynn of the Istovari wants nothing more than to escape the shackles of her birthright. As a sorceress and the last of a once-great bloodline, many still seek to use her for their own schemes. Brynn will do anything for the chance at freedom, even if it means marrying an upstart warrior from the far north.

Bon, en gros, on a Brynn, d’une caste de puissantes sorcières (façon Bene Gesserit) et dernière fille en vie de l’avant-dernier roi, qui en a gros gros sur la patate. Sérieux, elle a bien morflé depuis la mort de son père : voir sa sœur mourir sur un champ de bataille, faillir mourir aussi sur ledit champ de bataille, être balancée dans un mariage politique sans amour, perdre son petit garçon et finalement demander le divorce (et c’est là où notre histoire commence). Parce qu’elle en a ras le pom pom d’être le jouet des ambitions de sa mère et qu’elle sent bien que son oncle, le roi actuel, risque de la trucider un de ces quatre, elle accepte de s’exiler trèèèès très loin en épousant (en seconde noce) Cenric, un guerrier/noble qui a bien besoin d’une sorcière pour aider son peuple à faire face aux dangers du nord.

Le setting est classique et minimaliste, mais il se tient : de la fantasy médiévale/nordisante, des chiens-loups télépathes, des divinités patronnes imprévisibles, des raids, des trahisons, de la vengeance, etc. Même si le plus gros du bouquin tient plus de la découverte par Brynn de sa nouvelle maison et de ses nouvelles responsabilités. Il faudra attendre le dernier tiers pour avoir de l’action.
Mais ce qui m’a vraiment plu, c’est la plume et les personnages qui sont d’une maturité… ça fait TELLEMENT du bien ! Aucun red flag a l’horizon les ami.es ! On a deux adultes consentants et respectueux l’un de l’autre, qui COMMUNIQUENT quand il y a quelque chose qui les turlupine. Deux personnes, pas sans défauts (et avec leurs bagages respectifs), mais descentes qui vont apprendre à se connaître et tomber amoureux… C’est foufou comme concept n’est-ce pas ?! Et ça fonctionne. Je les ship grave !

Bon, maintenant, il va falloir prendre son mal en patience pour avoir la suite… parce que là, clairement, l’histoire ne fait que commencer. Ces deux-là, personne ne va les laisser tranquilles dans leur coin. Il va y avoir du sang, de la baston et des intrigues politiques ! Je l’espère en tout cas 👀🤞… Et pas de pression Elisabeth… Vas-y, ÉCRIT 😆.

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Otomo n°21

Je découvre le magazine Otomo avec ce numéro 21 et son dossier spécial Nausicaä et la vallée du vent d’un certain Miyazaki 😍. Otomo est un trimestriel dédié à la pop culture nippone dont la 1ʳᵉ bouture est sortie en 2017.

Et c’est une très bonne surprise, car si je suis une grande lectrice (roman, graphique, toussa), j’ai beaucoup de mal, surtout ces dernières années, à venir à bout du moindre magazine. Et là, c’est passé comme une lettre à la poste !

J’aime beaucoup le parti pris graphique avec ces vieilles pubs japonaises. Le dossier principal était super intéressant. J’ai appris plein de trucs (avec la musique de l’animé dans la tête 🤩). Le reste du numéro n’est pas en reste avec des sujets assez insolites/niches : un article sur Kinuyo Tanaka, une icône du cinéma muet devenue réalisatrice, un article sur la vie de Yoko Ono ou une interview d’Anna Shoji, une globetrotteuse japonaise qui s’est établie en Touraine pour faire pousser des légumes japonais. Franchement, une chouette découverte !

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Ce que je suis en train de lire
(par intermittence et ça peut changer)

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