
de Mafalda Vidal | ed. 1115
42 pges | SF
4è de couv
Destination : la cité de Whittier, au XXXIe siècle. Clarisse y travaille pour la société de surveillance SEEN, suivant chaque jour la même routine, morne et grise. Le soir venu, elle s’offre quelques heures d’évasion grâce aux lisions, ces petites pilules dorées qui promettent de vivre des rêves plus vrais que nature. Car à Whittier comme ailleurs, les livres ont disparu. Mais un soir, sans raison apparente, le lision se transforme en cauchemar. Un cauchemar digne d’un vieux roman dystopique du XXe siècle.
Avec « La lisiothécaire », Mafalda Vidal ouvre en grand les portes de la littérature de genre, donnant à voir, en quelques pages seulement, toute l’étendue de ces royaumes de l’imaginaire à jamais vivants dans la conscience collective.
Mon avis
Il y a des petites merveilles aux éditions 1115 (de tête, je pense à Traduction vers le rose ou Dans l’ombre des miroirs) et particulièrement dans leur collection de nouvelles.
En quelques pages, La lisiothécaire nous embarque dans un monde dystopique, gris, sous surveillance et vide de sens. Les humains ne vivent que pour leur dose de lision. Cependant, un jour, Clarisse va se réveiller de ce cauchemar.
J’ai beaucoup aimé ce texte construit sur deux trames. D’un côté, ce que vit Clarisse. De l’autre, les lettres d’une lisiothécaire bien décidée à ce qu’on n’oublie pas les livres et le plaisir (et la puissance) de la lecture. L’histoire est truffée de références aux oeuvres de l’imaginaire (récentes comme classiques) et c’est un plaisir de se laisser porter.
Une lecture très chouette, efficace et courte. Parfaite pour un trajet métro, boulot, dodo 😉.
« Parfaite pour un trajet métro, boulot, dodo » : tu veux dire que ça se lit en une heure-lumière ? Ah non, zut, c’est déjà pris.
Un texte qui promeut la lecture et l’imaginaire, est-ce qu’on peut vraiment ne pas l’apprécier ? ^^
J’avais bien aimé aussi, faut dire que la thématique est engageante ^^