
de Thomas Ott
Oneshot | ed. Martin de Halleux | 32 pges | Fantastique
4è de couv
Vingt-cinq images pour une histoire sans paroles… Un jeune garçon s’enfonce au plus profond de la forêt, il se confronte aux grandes terreurs des hommes et fait l’expérience, sans peur, de suivre son propre chemin.
Mon avis
Thomas Ott est un dessinateur suisse spécialisé dans la technique de la carte à gratter. Il s’agit d’une technique minutieuse et laborieuse qui ne laisse pas trop de place à l’erreur. Elle consiste à gratter la couche d’encre noire déposée sur un support blanc. On dessine donc en négatif (un peu comme pour la gravure). Ce qui donne cet effet si saisissant. Autant vous dire que je suis totale admiration.


En 25 images sans le moindre texte, l’auteur nous raconte le deuil d’un jeune garçon qui, fuyant la maison familiale en pleure, préfère se réfugier dans la forêt voisine. Entre silence de cathédrale et visions fugaces, mais cauchemardesques, notre garçon va affronter ses peurs et son chagrin.


Ce qui est merveilleux avec ce genre d’oeuvre, c’est la totale liberté d’interprétation laissée à chacun. Il y a des « cases » évidentes, mais d’autres beaucoup plus mystérieuses et j’adore ça. Les illustrations sont, évidemment, magnifiques et très évocatrices. La technique de la carte à gratter se prête parfaitement bien à la thématique, mélangeant l’obscurité totale (physique ou psychique) aux quelques touches de lumière.


Bref, ce fut un voyage fantastique (dans tous les sens du terme) que je vais garder très précieusement 🖤.

Incroyable technique ! 😍
Je viens justement de lire également un album sur le deuil qui m’a beaucoup aimé. J’y jetterai un œil si je le croise. Merci
Avec plaisir :).
Quelle folie !
La conclusion est dans quelle catégorie, évidente ou soumise à interprétation ? ^^
Evidente ^^. C’est plus le parcourt dans la forêt et ce qu’on y voit qui est sujet à l’interprétation de chacun :).