C’est lundi ! Que lisez-vous ? #156

🥖☕️ Helloooo et très bon lundi à vous mes p’tites crevettes au sucre ! Cette semaine fut… intéressante… ou en tout cas, bien meilleure que la précédente ! Hourra ! 🙌😁

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Toplin

Alors… Toplin de Michael McDowell (Blackwater, Katie,…) fut… une expérience… 😅 Est-ce que je dirai « traumatisante »…? Peut-être bien, oui 🙈. On est clairement au niveau de Ligotti, là. Dieu merci, c’était court et c’est derrière moi désormais. La la la tout va bien, Sabine. Pense Happy Place. 😆

Alors, on est coincé dans la tête d’un homme qui va se révéler, au fil des pages, totalement paranoïaque et plein d’autres choses très discutables que je vous laisse découvrir. Notre bonhomme suit une routine très particulière qui est bouleversée au début du roman. Une épicerie devant laquelle il passe tous les jours et dans laquelle il ne rentre jamais est fermée le soir où il a besoin d’une épice pour son repas. À partir de là, tout va dérailler.

DEATH IN THE FAMILY
BUT COME BACK SOON

I didn’t believe it. There was something about the wording, something about the lettering that led me to believe that the shop was closed for some other, and very likely more sinister, reason. I couldn’t help but feel that it was closed because of me.

L’auteur expérimente et entraîne son lectorat dans un bad trip hyper glauque et malsain. Dire que notre narrateur est non fiable est l’euphémisme du siècle. McDowell nous fait voir le monde à travers ses yeux et c’est perturbant, horrifiant et fascinant tout à la fois. Le monsieur écrit super bien et j’ai vraiment eu besoin d’oublier tout ce que j’avais lu après. Bref, pour lecteur averti.

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❤️ Don’t call it mystery T.07 ❤️

Rien de tel pour aller mieux que de lire un tome de Don’t call it mystery de Yumi Tamura ❤️❤️❤️! Je suis à un point avec cette série où la simple vue de ces couvertures hideuses me donne du baume au coeur 😂. Je sais que je vais passer un excellent moment et ce fut le cas, encore une fois 👍. En plus, là, on a eu droit à de petits flashbacks où l’on voit Totono petit et OMG, il est tellement CHOU !!! 🥰

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The Lodger

The Lodger de Marie Belloc Lowndes (Un étrange locataire en vf) est un classique du genre que je ne connaissais pas du tout. Ce roman, publié en 1911, serait la 1ère fiction s’inspirant de Jack l’Éventreur. Il a aussi servi de base pour le 1er film d’Hitchcock.

Les Buntings tiennent une petite pension respectable dans un quartier pauvre de Londres. Les affaires ne marchent pas du tout plongeant le couple progressivement dans la misère. Un soir, un homme se présente à leur porte. Un nouveau locataire, certes très bizarre, mais qui a tout d’un gentleman et, surtout, avec beaucoup d’argent. Le couple se pense enfin sauvé. Cependant, Ellen Butling ne peut s’empêcher de remarquer que des meurtres horribles ont commencé dans le quartier le jour de l’arrivée de Mr Sleuth.

C’était brillant ! J’ai adoré le portrait de femme offert par l’autrice. En effet, on va suivre principalement le point de vue d’Ellen Buntings, petit bout de femme respectable et croyante, qui va progressivement comprendre qui est sous son toit et qui va donc devoir faire un choix. Mais quelle bonne surprise, cette lecture ! C’est un très bon thriller psychologique, emmitouflé dans le brouillard londonien, avec juste ce qu’il faut de hurlements au loin. Franchement, à découvrir 🖤.

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[#Vide-Etagère] Paris perdus

Paris perdus de Fabrice Schurmans est un recueil de nouvelles se déroulant dans le même univers post-apo, New Paris. Les sujets abordés à travers toutes ces nouvelles n’ont rien de révolutionnaire, mais l’ensemble est très bien exécuté avec en plus des musiques proposées tout le long qui nous mettent dans l’ambiance 👍. C’est peut-être aussi les illustrations de Caza qui ponctuent les nouvelles, mais j’ai eu l’impression très bizarre de lire quelque chose de vieux (comme ces vieux recueils de SF que je lisais toute jeune), mais qui parle de quelque chose qui n’a pas encore eu lieu et qui est peut-être déjà entrain de se passer. Trop bizarre, mais dans tous les cas, j’ai passé un bon moment et je me note cet auteur que je découvre.

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☁️

Un autre auteur que je n’avais encore jamais lu et qui m’a totalement convaincu à travers ce recueil de nouvelles : Régis Goddyn avec son D’où viennent les nuages.

Ne cherchez aucune cohérence dans le choix de ces textes, il n’y en a pas. C’est un joyeux bordel allant de la fiction historique à la Fantasy en passant par la SF. La plupart des histoires nous laissent subitement en plan, un peu hébété, à se demander quoi penser de ce qu’on vient de lire. Mais, j’ai trouvé l’ensemble vraiment très très bien écrit et ça m’a suffi. Peut-être même que c’est ce qui m’a fait en demander plus. En tout cas, c’est certain, le reste de la biblio du monsieur a été ajouté sur ma liste.

Le titre de ce recueil l’annonce : pour l’écrire, Régis Goddyn s’est inspiré des mystères et de la magie dormante du quotidien. Il explore alors l’univers sous tous les angles, nous emmenant tantôt dans l’espace, tantôt dans une ville engloutie par la montée des eaux ; il nous laisse entrevoir la (sur)vie d’une cité après l’extinction de la dernière étoile, puis un monde où riment mort, magie et jeux de pouvoir.
Des nouvelles inédites, d’autres introuvables, et un triptyque de fantasy annonçant une nouvelle saga ; le tout ayant, pour toile de fond, une passionnante réflexion autour de l’écriture et des histoires que l’on transmet.

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Ce que je suis entrain de lire
(par intermittence et ça peut changer)

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