C’est lundi ! Que lisez-vous ? #134

Hop! Premier café+tartines de l’année 😊. J’espère que vous avez passé une bonne soirée 🥳. D’ailleurs, avant que j’oublie XD…

🍾✨ Bonne année les ami.es ! ✨🥳

---

Hag o’ hags!

Tiffany Aching’s Guide to Being a Witch de Rhianna Pratchett & Gabrielle Kent avec Paul Kidby aux dessins est un des nombreux livres dédiés aux Annales du Disquemonde de ❤️ Terry Pratchett ❤️. Il est particulièrement cher à mon coeur car non seulement il parle des sorcières du Disque (des perso que j’adore plus que de raison), mais de la toute dernière génération de sorcières avec Tiphaine Patraque en tête. D’ailleurs, si vous ne connaissez pas, je conseille vraiment l’arc narratif de Tiphaine qui commence avec Les Ch’tits Hommes libres. C’est du très bon jeunesse/YA où l’on voit Tiphaine grandir de tome en tome, affronter des êtres surnaturels, devenir une sorcière, prendre sa place et s’accomplir. C’est que du bonheur et sûrement moins intimidant pour certaines personnes que de plonger direct dans Les Annales du Disquemonde 👀😄.

Le livre est bourré d’illustrations magnifiques de Maître Kidby qui, pour moi, a tout compris au Disque et à ses habitants. Ce guide explique l’univers des sorcières, leur arc narratif et ce que c’est d’être une sorcière selon Sir Pratchett. Bref, c’est une master class de sorcellerie pleine de bon sens et d’humour, parfaite pour les fans et pour toutes les apprenties sorcières (sérieusement, ne vous embêtez pas avec tous les bouquins de Sorcellerie 101 qui encombrent les librairies, l’essentiel est là).

Le seul hic, c’est que le bouquin papier n’est quasiment plus disponible (en tout cas au moment où j’écris). Perso, je me le suis pris en ebook en désespoir de cause et je ne conseille vraiment pas 😬. J’espère donc très très fort que L’Atalante le traduira et/ou qu’il sera réimprimé🤞.

---

Yokohama Station

Yokohama Station (3 volumes, série terminée) de Yuba Isukari & Tatsuyuki Tanaka (ici en version anglaise) est une mini série de post-apo japonais. Elle décrit un Japon futuriste quasiment entièrement recouvert et géré par une IA, Yokohama Station. Cette IA-Station est en expansion perpétuelle et s’autogère. Elle est peuplée d’autres IA, mais aussi d’humains qui y vivent en vase clos. La station possède un nombre de règles très strictes. Par exemple, on ne peut y entrer et y vivre qui si on possède une Suica (ce qui est drôle, car c’est le nom d’une carte de transport très populaire au Japon ^^). Toutes personnes enfreignant ces règles sont éjectées dehors où elles essayent de survivre comme elles peuvent.
C’est dans un de ces villages de fortune qu’a grandi notre héros. Très curieux de découvrir le monde, il va saisir la première opportunité qui se présente pour partir à la découverte de Yokohama Station et de ses habitants.

C’est une histoire et un univers très sympathiques et bien dessinés. En plus, il y a un côté contemplatif que j’aime beaucoup, mais malheureusement il m’a manqué pas mal de choses ! La série est marquée comme terminée, mais j’en ressors très frustrée. Je n’ai rien contre les fins ouvertes, mais là, c’est un gruyère ! Il va peut-être falloir que je lise le roman et le recueil de nouvelles dont est tiré le manga pour, peut-être, comprendre tout ce qui n’a été ici qu’effleuré. C’est franchement dommage, car j’ai l’impression d’être face à une série arrêtée abruptement pour x raison.

---

Histoire Gothique Horreur 😅

Le Château d’Otrante d’Horace Walpole marque le début de mon exploration du genre horrifique de ses origines jusqu’à nos jours (oui, c’est ma nouvelle tocade 😆). Je commence donc par le commencement : le roman gothique et ce que l’on peut qualifier de son premier représentant.

Ce texte de 1764 se déroule dans le sud de l’Italie. Le jour de son mariage, l’héritier du château d’Otrante meurt écrasé par un immense casque tombé du ciel. Son père, véritable tyran coléreux, décide de répudier son épouse aimante et d’épouser la promise de son fils afin de se garantir un héritier. La jeune demoiselle, pas du tout consentante, s’enfuit à travers le château, une lampe à la main, tandis qu’une force obscure se réveille.

Mais qu’est-ce que c’était drôle ! J’avais l’impression d’assister à une pièce de Shakespeare pleine de rebondissements absurdes, de prophétie, d’héritiers cachés et de malentendus. La mort du fils… gros LOL 🤣. Je peux donc vous assurer que ça ne fait pas du tout peur, mais il y a indubitablement les grandes figures/thématiques qui feront le genre (un château hanté, une héroïne terrifiée et en nuisette, un mâle tyrannique, des passions et des morts de partout, de la mélancolie, etc). L’ambiance légèrement frissonnante est très chouette. L’histoire a ce petit goût suranné pas désagréable du tout. La traduction de Dominique Corticchiato est accessible et très agréable à lire. C’était vraiment une bonne lecture à laquelle je ne m’attendais pas du tout 👏.

---

Ce que je suis entrain de lire
(par intermittence et ça peut changer)

---