C’est lundi ! Que lisez-vous ? #128

🥖☕️ Youhouuuuu… Y a quelqu’un ? 👀 *Tousse, tousse* C’est quoi toute cette poussière ?!

Hello, ça faisait longtemps ! 😁 Bon, je ne peux toujours pas vous garantir que je suis de retour, mais j’avais envie de vous parler de mes dernières lectures ^^. Donc, allons-y ! *sors son plumeau et commence à faire le ménage.*

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🧙🏻‍♀️ Harry Potter avec des chats 🐱

Le premier tome (sur 4) du Manoir de Castlecatz d’Alain T. Puysségur a réussi à me remettre le pied à l’étrier et rien que pour ça, millions de merci et de ronrons.

Il s’agit d’une Fantasy jeunesse sans prétention où l’on suit un groupe de jeunes chats lors de leurs premiers pas à Castlecatz, illustre école de magie, pleine de dangers et de sombres secrets. Oui, c’est Harry Potter avec des chats et c’est TROP bien !

Ce tome introductif se lit tout seul, les perso sont a-do-ra-bles (des chats quoi… ils passent leur temps à manger, dormir et patouner 😍😆). L’histoire est prenante et légère. Ce qu’on entrevoit de l’univers (qui sera plus développé par la suite je l’espère) me plait beaucoup. Ce premier tome est donc un sans fautes 🤯😄. Zéro pression pour le tome 2 👀.

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Mammoths at the gates!

Mammoths at the gates est le 4è tome des Archives des Collines-Chantantes de Nghi Vo (en cours de traduction chez L’Atalante). L’adelphe Chih, enfin de retour chez elle, constate que son cher foyer est menacé. Iel va devoir faire appel à tous ses talents pour sauver les murs et sans l’aide de sa chère Presque-Brillante qui a d’autres chats à fouetter ( comme un conflit parmi les neixen de l’abbaye, rien que ça 😱).

J’aime toujours autant cet univers et là, malgré les tensions de partout, je retrouve la douce mélancolie du 1er tome. Chih nous dévoile un peu de son passé et les liens très forts qu’iel a tissés en ce lieu. 🧡

Par contre, je vous conseille de le lire en VF car le prix de la VO est juste prohibitif. C’est la première fois que je vois ça 😳.

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🖤 Judge Dee 🖤

The Locked Coffin de Lavie Tidhar est la sixième nouvelle suivant les aventures de notre cher juge vampire, Dee. L’auteur nous offre cette petite friandise chaque année pour Halloween et je ne boude jamais mon plaisir. C’est toujours aussi mordant (huhu), atmosphérique avec un chouette twist à la fin. Je ne m’en lasse pas.

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Gros coup de coeur !

Pourquoi ai-je mis autant de temps à lire cette série ?! Je craignais sûrement d’être déçu par un éventuel aspect sexiste comme je l’ai été par les Dresden Files (et tant d’autres « classiques » écrits par des mecs). Et bien, rien de tout ça ! (etk pour le moment 🤞)

Avec La balle du néant, 1er tome des Futurs Mystères de Paris, Roland C. Wagner nous embarque dans un Paris futuriste et optimiste (!) où la violence a quasiment disparue. On y suit Temple Sacré de l’Aube Radieuse (Tem pour les intimes), un privé mutant, face à un cas classique de chambre close.

Cette lecture a été un régal. J’adore Tem et la galerie de personnages qui l’entoure. Je suis fan absolue de ce Paris 2063, loin des clichés à la Blade Runner. Coeur coeur.

Dans le second tome, Les ravisseurs quantiques, Tem enquête sur une secte particulièrement dangereuse niveau lavage de cerveau qui va l’emmener très très loin. Je l’ai moins apprécié que le premier, mais lu d’une traite néanmoins. C’est… un trip sous acide ce tome, je ne vois pas comment le décrire autrement 😅.

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Copie à revoir

Mademoiselle Sophie ou la fable du lion et de l’hippopotame du duo Zabus+Hippolyte est comme l’enfer, pavé de bonnes intentions.

Romain (11 ans) adore son institutrice et il ne comprend pas pourquoi elle a autant grossi, pourquoi elle s’enferme, pourquoi elle ne va pas bien. Il va donc enquêter et essayer de comprendre. L’histoire veut aborder avec bienveillance à la fois le passage à l’adolescence de Romain et les troubles alimentaires de son institutrice, mademoiselle Sophie.

Il y a une raison pour laquelle je ne lis plus de BD/roman/film/etc sur la grosseur car à 99% du temps, ils sont réalisés par des personnes non concernées qui n’ont pas le moindre début d’idée de ce qu’est être gros à l’heure actuelle dans notre société, mais qui ont une opinion dessus qu’elles se sentent obliger de partager au plus grand nombre. Elles sont, pour la plupart, pleines de bonne volonté et de biais, elles veulent bien faire, mais elles se plantent à chaque fois (le pendant du white savior pour les gros en qq sorte).

Les auteurs ici ne dérogent pas à cette règle immuable : ils sont bourrés de bonnes intentions (comme le petit Romain), ça se ressent, mais que c’est maladroit, malaisant, plein de raccourcis et de clichés grossophobes. Je comprends qu’ils souhaitent nous placer à hauteur d’enfant, avec leurs mots (sans filtres, faut donc pouvoir encaisser), mais on en parle deux minutes de cette objectification des femmes grosses ? Je sais aussi que le sujet dans son ensemble est loin d’être évident, mais personne ne vous oblige à l’aborder, en fait. Laissez cette place aux personnes qui savent. Le plus triste, c’est que ça se veut bienveillant (et que ça aurait vraiment pu l’être). Mais pour qui ?

Enfin, j’ai le sentiment que l’auteur a choisi l’obésité et les TCA comme il aurait pu choisir n’importe quelle autre « problématique » sans se soucier le moins du monde des personnes concernées. Et savoir que cette BD va recevoir un prix jeunesse continue de me fatiguer car ça ne fait qu’alimenter l’entre-soi sans se remettre en question.

Bref, ça va pas.

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Ce que je suis entrain de lire
(par intermittence et ça peut changer)

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