C’est lundi ! Que lisez-vous ? #121

🥖☕️ C’est lundi, c’est l’heure d’un bon café bien chaud et d’un petit point lecture.

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🔪 Esprit, es-tu là ? 🔮

Séance de spiritisme chez Madame Constantin d’Arsène Lambrecht fait partie de mes petits achats imprévus du salon Imagina’livres et franchement j’ai eu du nez ! Première parution à la fois pour l’auteur et la toute jeune maison d’édition les Titanides qui m’a totalement convaincue.

Dans une très belle ambiance à la Agatha Christie, les héritiers d’un petit château de province invitent une brochette d’amis, experts, journalistes à une séance de spiritisme. Le but ? Prouver (ou pas) la présence du fantôme de leur père en ces lieux. Bien sûr, il y aura un meurtre, puis des suspects et plein de suppositions et de suspicion. 🧐

C’était excellent avec une jolie plume très fluide. Un vrai bon moment de lecture qui mélange le murder mystery au fantastique. 👍😁👻

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Dernières fleurs avant la fin du monde de Nicolas Cartelet est un court roman post-apo que j’ai trouvé fort bien écrit, mais douloureux et déprimant au possible. Mais pourquoi j’ai lu ce bouquin… Ah oui, parce que l’auteur va sortir un autre texte qui m’intéresse beaucoup et je voulais tester avant. Ben voilà 😅. Espérons que Le livre de Nathan soit un peu plus joyeux 👀.

Dans un futur très proche où les abeilles ont disparu, les hommes doivent polliniser des kilomètres de plantations à la main. La société est plus hiérarchisée et inégale que jamais. Albert bosse à la plantation Est (où il pollinise des cerisiers dont il ne goûtera jamais les fruits) pour de moins en moins de patates et le droit de revenir bosser le lendemain et le jour d’après. La colère gronde, mais tout va véritablement changer pour Albert le jour où le Duc lui donne pour ordre d’apprendre à lire à sa fille Apolline, une petite autiste.

L’auteur est très doué pour écrire la nature humaine dans tout ce qu’elle a de misérable, petit et mesquin. Il y a zéro filtre, zéro lueur d’espoir, on est dans du noir sur noir. C’est donc une lecture sans concession, inconfortable au possible, idéale pour les personnes qui aiment se faire du mal (ou celles qui aiment les récits d’anticipation intimistes et sombres) 😁.

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Alice…?

Bibliomania d’Orval & Macchiro est une réécriture d’Alice aux pays des merveilles à la sauce manga horrifique (mais pas gore, il n’y a rien de sanguinolent, on est plus dans le body horror) qui m’a beaucoup plu. En termes de dessin, ça passe ou ça casse, car c’est assez particulier. Et niveau histoire, les auteurs nous plongent dans un labyrinthe de salles où se jouent en boucle les drames, cassures et obsessions humaines.

Alice se réveille dans la chambre 431 d’un étrange manoir, dont le majordome revêt les allures d’un mystérieux serpent. Malgré les tentatives de dissuasion de son hôte, elle décide d’en franchir le seuil afin de remonter, chambre après chambre, jusqu’à la porte 000, celle qui lui permettra de rejoindre le monde extérieur. Mais ce sésame aura un prix et chaque nouvelle chambre la plongera toujours plus profondément dans les méandres de l’âme humaine…

J’ai beaucoup aimé la ballade et le final. Cependant, je l’ai lu en numérique et du coup je n’ai pas rencontré certains problèmes que Les blablas de Tachan a relevés sur la version papier. Je la rejoins également sur l’aspect un peu éparpillé/brouillon des salles. Autant je trouve le début et la fin géniaux, le coeur du récit (le passage de salle en salle), lui, manque de cohérence et parfois de finesse. Mais malgré ça, j’ai beaucoup aimé l’ambiance de l’ensemble et le côté psy/philo/poétique et dérangeant de certaines scènes. 🖤

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Ce que je suis entrain de lire
(par intermittence et ça peut changer)

Oui, toujours dans Les trois mousquetaires 😅. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de roman-feuilleton, hein ! Le machin est long, mais il a ses bons moments 👌❤️. Mais à un ou deux chapitres par jour, j’en ai bien pour deux mois 🙈.

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