C’est lundi ! Que lisez-vous ? #114

🥖☕️ C’est lundi, c’est l’heure d’un bon café bien chaud et d’un petit point lecture.

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La malédiction du DNF continue 🙈

La saison des ombres, T1/4 des Cités de Lumière de Daniel Abraham est une lecture parfaite pour tous les fans de création/gestion de cités (dont je fais partie). Il n’est question que d’intrigues politiques dans une ville portuaire, véritable centre névralgique du commerce, où l’on va suivre une poignée de personnages dans les rouages dangereux et subtils du commerce de coton. Un univers original où le seul peuple à maîtriser encore la magie mène le jeu. En effet, ces derniers éduquent dans leur sein une caste de poètes dont le pouvoir est de matérialiser et maîtriser sous forme humaine des concepts (comme l’eau qui tombe, etc) qu’ils mettent ensuite au service de leur pays. Ces « esprits » emprisonnés bien malgré eux cherchent à retrouver leur liberté et certains pays voisins seront plus que ravis de leur venir en aide.

J’ai adoré le setting et le côté gestion/intrigues politiques. Malheureusement, un des personnages récurrents m’a sérieusement tapé sur le système et puis, vers la moitié de ma lecture, les actions/motivations des uns et des autres m’ont totalement perdu par leur stupidité. Ce qui est très dommage car l’un des perso est une vieille femme (en charge des négociations d’une grande maison de commerce étrangère) qui est purement géniale, intelligente et rusée. C’est une joie de voir ce type de personnage, mais elle n’a hélas pas suffit.

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Mini samouraï

Issunboshi, le petit samouraï de Ryan Lang est l’adaptation d’une légende d’un tout petit homme contre une armée de démons très puissants. Niveau intrigue, c’est hyper classique, mais efficace. Niveau dessin, c’est une claque absolue ! Le monsieur a travaillé pour de grands studios d’animation et ça se voit ! ❤️
Une lecture honnêtement dispensable, mais qui a fait plaisir à la fan de légendes japonaises et de dessin animé en moi 😄.

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Niourk, ma madeleine à moi

Cette adaptation du fameux Niourk de Stefan Wul par Olivier Vatine (en 3 tomes) me laisse songeuse et me donne envie de relire le bouquin afin de me rafraîchir la mémoire.

J’ai découvert Niourk, j’avais 9-10 ans. Il faisait partie des lectures à faire pour l’école. Je me souviens parfaitement du moment où j’ai compris la temporalité de l’histoire et du vertige que cela m’a procuré (c’était il y a fort fort longtemps, je doute que cela fonctionne autant avec un enfant aujourd’hui 😅). Le livre avait cet avantage de laisser faire mon imaginaire et de garder dans l’obscurité certains éléments. Je voyais ce monde à travers les yeux du perso principal, tel qu’il le comprenait lui (et avec ma compréhension d’enfant). Ce qui a rendu le moment où ça a fait tilt dans ma p’tite tête d’autant plus intense (et a fait de moi une grande amatrice de SF, oui ce bouquin, c’est ma genèse !).

Là, BD oblige, tout est dévoilé dès la première page. Il n’y a pas vraiment de surprise et quelque part, ça m’a déçu. Je pense qu’en ouvrant cette BD, je recherchais bêtement ce vieux vertige que je ne suis pas près de retrouver (même en relisant le bouquin). C’est idiot et la BD n’y est pour rien. Surtout que, de ce que je me rappelle, elle est plutôt fidèle et puis, c’est Vatine quand même. Et en même temps, de manière totalement contradictoire, je suis contente de mettre enfin des images sur certaines choses 🐙😁.

Du coup, ce fut une lecture très intéressante. C’était comme (re)découvrir un lieu de mon enfance, mais les choses n’étaient pas du tout là où je pensais les avoir laissées XD. Du coup, intéressant ET dérangeant 😅.

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🖤 Horreur + huit-clos 🖤

The nice house on the lake T.01+02/? de James Tynion IV & Martinez Alvaro. Je me suis intéressée à ce comics uniquement à cause de Tynion IV (le scénariste de Something is killing the children) et, une fois de plus, le monsieur s’est surpassé. 🖤🖤🖤

Un groupe de personnes hétéroclites se retrouvent à passer quelques jours dans une magnifique villa loin du tout. Ils ont tous en commun Walter (leur hôte) et ils se sont tous croisés à un moment donné ou à un autre de leurs vies. Alors qu’un évènement terrible va survenir dans le monde, eux vont se retrouver coincés dans cette villa à jouer leur vie dans un jeu de dupes.

C’est excellent à tous les niveaux. Bien retors psychologiquement. Jamais frontalement gore, mais l’horreur est bien là, tapie comme une araignée velue dans son trou. Elle tisse lentement sa toile d’invité en invité et, sans vous en rendre compte, vous êtes piégés et suppliez pour avoir la suite ! 😂 C’est traduit chez Urban ( le second tome sort à la fin du mois).

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Ce que je suis entrain de lire
(par intermittence et ça peut changer)

J’en suis qu’au début, mais il y a de belles vibes à la Michael McDowell. On suit un garçon de douze ans à l’imagination débordante dans une petite ville américaine « sans histoires ». J’en suis au point où je ne sais pas si la part de fantastique est due à son regard d’enfant ou bien réelle. En tout cas, c’est très très chouette.

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