
de Jade Khoo
ed. Dargaud | Roman Graphique
4è de couv
Zoc est une jeune fille d’apparence normale. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie, elle n’a pas de réelle passion, mais possède un drôle de pouvoir : capter et puiser l’eau avec ses cheveux ! Un pouvoir inutile et embêtant, dont elle va tout de même essayer de tirer parti. Quand un village près de chez elle subit une vaste inondation, elle décide rendre service en évacuant l’eau… Ce voyage lui permettra de faire une rencontre étonnante, et Zoc s’apercevra qu’en voulant aider des gens, elle peut créer d’autres problèmes.
Mon avis

Zoc est une de ces lectures étranges, oniriques, profondes et feelgood ❤️. Oui, tout ça ! (Je l’ai d’ailleurs ajouté à ma liste de lectures cozy pour toutes ces très bonnes raisons 😊) Quel beau voyage émouvant et apaisant. Un grand merci à l’autrice pour cette petite merveille.



Dans des paysages de campagne française, on suit Zoc, une jeune fille avec son petit caractère qui se demande où est sa place. Elle possède un don qu’elle affectionne, mais qui semble plus gênant qu’autre chose pour son entourage : ses cheveux attirent l’eau. Elle décide pourtant de faire quelque chose de cette capacité. Ainsi lorsqu’un village voisin inondé fait appel à elle, elle s’embarque dans une grande traversée (du village en question jusqu’à l’endroit où elle pourra rejeter l’eau). Elle va ainsi parcourir la campagne, un véritable fleuve à sa suite 😅. Ce qui va lui amener des ennuis ainsi que de très belles rencontres. Amitié, tolérance, acceptation de ce que l’on est sont les maîtres mots de cette très belle histoire tout en contemplation.



J’ai énormément aimé l’univers qui s’avère bien plus magique que la couverture ne le laisse croire (très sage et sérieuse cette couverture ! Si Baroona ne me l’avait pas conseillé, je serais passée à côté et franchement, ça aurait été dommage). Dans ce qui semble être une campagne française à la fois contemporaine et alternative, on va croiser des personnages anthropomorphes, les restes de créatures anciennes, d’autres personnes dotées elles aussi de pouvoirs, etc.. Cela se fait doucement, par petites touches car l’autrice, pour mon plus grand bonheur, préfèrera laisser la place à la nature et sa contemplation, et c’est juste magique.


Zoc, notre héroïne, est très touchante dans ses questionnements (sur sa place, son identité, cette drôle de capacité qu’elle se traîne, etc) et son entêtement à vouloir prouver (aux autres et à elle-même) qu’elle peut faire quelque chose de bien avec juste ce qu’elle est. J’ai adoré ce personnage et j’ai accroché de suite à sa quête que je comprends très bien (et je ne pense pas être la seule 😊).

Et puis il y a ces paysages absolument magnifiques. Ces scènes de nature que Zoc traverse et qui m’ont laissée apaisée et admirative.


Que dire en conclusion ? Prenez un ticket de bus pour le petit village de Zoc et laissez-vous porter par les chansons des ménestrels-oiseaux et du bruit de l’eau. 😊
Très belle chronique, avec laquelle je suis pleinement en accord. Plus j’y pense et plus j’aime cette BD, au point que j’ai déjà envie de la relire.
Et ta remarque sur la couverture m’a enfin fait la regarder précisément et repérer le détail de l’eau qui est tractée. ^^
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Bon elle était déjà en wish à cause de Baroona, alors je te pardonne pour cette tentation 😅
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