
de P. Djèli Clark | ed. L’Atalante | SF/Fantasy | Nouvelle | 45 pages
Cette nouvelle se trouve en deuxième partie de Les Tambours du Dieu Noir
4è de couv
Le Caire. 1912. Depuis une cinquantaine d’années, les djinns vivent parmi les hommes et, grâce à leur génie mécanique, l’Égypte nouvelle s’est imposée parmi les puissants. Ce qui ne va pas sans complications… Pour preuve l’étrange affaire du djinn du Caire, que se voit confier Fatma el-Sha’arawi – agente du ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles – quand un djinn majeur est retrouvé mort. Suicide ? Trop évident. C’est une machination diabolique que Fatma va mettre au jour.
Mon avis
Je vous ai déjà longuement parlé de mon amour pour cet auteur ici et là. Il était grand temps que j’écrive un article sur LA nouvelle qui me l’a fait découvrir, lui et cet univers absolument magique.
En effet, cette nouvelle a la particularité de nous introduire au Caire uchronique tout en merveilleux et steampunk cher à l’auteur qui sera également le théâtre de deux autres nouvelles/novellas (The Angel of Khan el-Khalili et Le mystère du tramway hanté) ainsi que de son premier roman (A master of djinn dont la sortie française est prévue en février 2022).
En moins de 50 pages, il pose un monde crédible et fourmillant de bonnes idées. On oscille entre du Steampunk et de l’Urban Fantasy avec toutes ces créatures surnaturelles qui ont débarqué en Egypte une quarantaine d’années plus tôt lorsque le mystique et inventeur al-Jahiz a ouvert un passage vers un autre plan et qui, avec leur maîtrise de la magie, ont fait de la ville une des puissances mondiales. Son Caire est ainsi vivant, vibrant, odorant, oscillant entre traditionalisme et modernité.
Fatma el-Sha’arawi, l’agente en charge de l’affaire, est une parfaite représentation de cette modernité et son enquête un parfait prétexte pour nous faire découvrir les forces en présence sur l’échiquier.
Je ne vous en dirai pas plus, l’histoire étant suffisamment courte et bien rythmée, surtout si on aime l’aspect polar. Comme je l’ai précisé sous la couverture, cette nouvelle se trouve en deuxième partie des Tambours du Dieu Noir, chez L’Atalante (mon avis ici). Ce texte ne se déroule pas du tout dans le même univers, mais j’en recommande également la lecture. Faites-vous plaisir, c’est bientôt Noël : lisez P. Djèli Clark ! 😁
Dans le même univers :
- The Angel of Khan el-Khalili
- Le Mystère du Tramway Hanté
- A Master of Djinn
D’autres avis
- Albédo
- Au pays des cave trolls
- Les chroniques du chroniqueur
- Le culte d’Apophis
- Le nocher des livres
- Ombre Bones
- L’Ours Inculte
❄️ Cet article participe au Winter Short Stories challenge d’Au pays des cave trolls. ❄️
Je ne sais pas si c’est normal mais il n’y a pas d’avis dans ce billet ? Juste les infos éditoriales, c’est une erreur de publication ou mon appli bug ? 😅
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Je pense que ton appli doit bugger ou alors le « lire la suite » ne s’affiche pas 😊. Mon avis est court, mais il est bien là 😂.
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Ah oui en effet car sur l’ordi je vois tout ! Méchante appli èé
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😂
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(suite de mon commentaire sur « Ring Shout » : )
… Et celui-ci a de grandes chances d’être ma prochaine incursion chez l’auteur, même si je sens que ça va impliquer ensuite de lire tout ce qui se déroule dans cet univers. 😅
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il y a un risque, je ne te le cache pas 😂. Bonne découverte ! 😊
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