de Thomas Cadène & Benjamin Adam | ed. Dargaud | 240 pages | Roman Graphique
4è de couv
En 2151, la population mondiale a été divisée par dix en raison des dégâts climatiques. L’humanité vit dans un équilibre précaire. Regroupée dans sept zones urbaines, elle a inventé de nouveaux modèles de vie sociale. Ailleurs, la nature s’étend librement.
Simone, astronaute, fait partie d’une mission d’exploration spatiale nommée « SOON » : un voyage sans retour, un projet d’une ambition inédite dans l’histoire de l’humanité. Avant le grand départ, elle emmène son fils Youri pour un dernier road-trip. Au contact du monde, Youri comprendra-t-il le désir d’absolu, d’aventure et d’inconnu de sa mère ?
Mon avis
Cette bd est une véritable claque que se soit au niveau de l’histoire ou du visuel. Avec un trait dépouillé, très graphique et une palette de couleurs minimaliste, je ne pouvais qu’aimer 😍.
Les auteurs nous embarque en 2151, où notre monde a subit pas mal de catastrophes (dont une pandémie dû à une grippe mortelle) ce qui a profondément modifié sa structure. Le monde tel qu’on le connait n’existe plus. Les forces en présences ne sont plus les mêmes, la société de consommation est devenu un mythe. Je suis sincèrement impressionnée de tout le travail fournit pour expliquer comment le monde en est arrivé là. C’est choquant de réalisme. Mais, je m’égare !
On va suivre un jeune étudiant dont la mère est à la tête de Soon 2, une mission spatiale sans retour qui doit donner une nouvelle chance à l’espèce humaine en déclin. Pour ses derniers jours sur Terre, elle veut montrer le monde à son fils et lui faire comprendre son choix. On embarque donc dans un road-trip sur ce qu’il reste de notre Terre.
La narration alterne entre le road-trip et une explication chronologique des évènements, de la création de la Terre jusqu’en 2151. C’est, je trouve, très habilement réalisé et, comme je le disais plus haut, effarant de réalisme et passionnant, et vu la crise que l’on traverse actuellement, j’ai le sentiment de le vivre.
La relation mère-fils est très touchante et, je trouve, bien retranscrite. Les motivations, ressentiments et amour de l’un et de l’autre portent l’histoire et se heurtent à quelque chose de beaucoup plus grand qu’eux, au fur et à mesure que l’on découvre ce qui reste de notre Terre. (Perso, j’avais envie de taper le fils en permanence, mais ça c’est juste moi 😅.)
En bref, on a là une BD absolument passionnante qui nous force à nous arrêter et à vraiment réfléchir sur le futur de notre planète. à découvrir !
Fourbis & Têtologie 
J’ai un peu de mal avec le style des dessins mais je n’entends que du bien de ce titre sur la blogo, il va falloir que je teste car j’aime beaucoup ce que tu dis sur la relation mère-fils et la narration !
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C’est sûre que c’est particulier mais ça se prête bien à tout le côté historique très schématique et dense en informations sur ce qui s’est passé sur Terre.
Dans tous les cas, j’espère que tu auras l’occasion de le lire malgré tout 😊.
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Tiens, c’est marrant, y’a une nouvelle de Ken Liu dans « Jardins de poussière » qui a un pitch assez proche de celui-là.
Malgré ton enthousiasme, je ne suis pas complètement emballé. Je le garde quand même dans un coin de mon esprit pour feuilleter les premières pages si je le croise.
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Tu as bien raison ! C’est beau et inspirant d’être aussi sage 😄.
(Je ne me rappelle pas de cette nouvelle dans « Jardins de poussière » … c’était laquelle ?)
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😁
Je crois que c’est dans « Ailleurs, très loin de là, de vastes troupeaux de rennes ».
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Merci ! Je vais aller la relire (je l’ai complètement zappé XD).
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