
de Lois Lowry | ed. Ecole des Loisirs | Jeunesse | 160 pages
4è de couv
Petite est toute nouvelle, mais elle est très douée. Quand elle effleure de ses doigts translucides le bouton d’un pull, elle capte l’histoire de ce bouton : un pique-nique sur une colline, une nuit d’hiver au coin du feu, et même la fois où on lui a renversé dessus un peu de thé…
Bientôt, Petite sera capable de combiner ces fragments d’histoires avec d’autres souvenirs collectés à partir d’une photo, d’une assiette ou d’un tapis afin d’en faire des rêves très doux pour les humains. Chaque nuit, elle s’entraîne à devenir passeuse de rêves dans la maison où vivent une vieille femme et son chien.
Mais la formation s’accélère brutalement lorsque la vieille femme se voit confier par les services sociaux un jeune garçon. Il s’appelle John et il est très en colère. Une colère si profonde que les Saboteurs, maîtres des cauchemars, risquent de le repérer. Petite sera-t-elle suffisamment forte pour leur résister ?
De quoi nos rêves sont-ils faits ? Lois Lowry y répond de bien jolie manière dans ce roman entre fantastique et poésie. L’auteur du Passeur s’intéresse une nouvelle fois à toutes ces bribes du passé, celui d’hier et celui du temps jadis, qui composent nos vies et hantent nos rêves.
Mon avis
Je continue dans ma lancée de partage de lectures feelgood. Cette fois, j’avais très envie de vous faire découvrir un petit livre qui me suit depuis de nombreuses années maintenant et auquel je tiens énormément. Je suis tombée dessus par hasard en traînant dans une petite librairie, en attendant de visiter un énième appartement. J’ai été totalement touchée par ce petit conte, tout simple, mais débordant de magie et de poésie.
Cette histoire m’a rappelé mon enfance, lorsque tous les soirs, avant de m’endormir, je souhaitais (avec conviction) la bonne nuit aux petits êtres vivant dans ma maison (quiconque a connu Les minipouces ou plus récemment Arietty, le petit monde des chapardeurs, comprendrons 😊).
Les passeurs de rêves sont des petites créatures qui, en collectant nos souvenirs à travers nos objets, vont tisser nos rêves et, ainsi, nous aider à mieux intégrer les épreuves de la vie, à soigner notre âme de certaines blessures et, surtout, à faire de très beaux rêves. La Plus Petite est une passeuse de rêve en formation, sous la houlette de Tatillonne et Vieux et Mince. Elle est curieuse, babille non stop et a un toucher de fil de soie. Qu’est-ce que j’adore ce personnage ! Comme tous ceux de ce roman d’ailleurs. Ils sont tous tellement drôles et attachants. à travers elle, on découvre le monde des passeurs, leurs fonctions, leur essence et les humains qu’ils aident.
La plume est simple et pleine de poésie. L’autrice explore avec délicatesse et émotions nos souvenirs et leur pouvoir, à la fois réparateur et destructeur. Ce qu’a vécu le petit John est très dur et sa colère est douloureuse à lire, mais il y a aussi énormément d’amour et plein de petites créatures magiques prêtes à tout pour l’aider (et moi, ça me rassure beaucoup de les savoir là 😄).
C’est donc une très belle histoire que je recommande chaudement à toutes les âmes d’enfant. 😊
Je le note, j’adore cette idée de passeurs de rêves non dénuée d’une certaine poésie.
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Cool ! Tu me diras ce que tu en penses 😊
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J en ai gardé un très bon souvenir d une histoire très poètique 🙂
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Tout à fait et le re-lire m’a fait un bien fou ^^. J’en ai profité pour noter les autres bouquins de l’autrice.
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« Cette histoire m’a rappelé mon enfance, lorsque tous les soirs (…) » : parce que tu ne le fais plus ? =O
Mon âme d’enfant note le titre dans un coin de son esprit – enfin, les âmes ont-elles un esprit ? 🤔 – pour l’éventualité d’une rencontre fortuite.
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Chuuuuuut 🤫😄 Oui, je le fait toujours, mais ça doit rester secret (je suis une adulte maintenant 🙃😆).
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Oh ça a l’air très doux ce petit roman, je note ! Tu dirais à partir de quel âge ?
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L’éditeur dit 11 ans… moi, je dirai bien 9/10 ans, mais je n’ai pas d’enfants sous la main sur qui tester 😅.
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