
d’Alexandra KOSZELYK | ed. Aux Forges de Vulcain | Fantastique poétique | 205 pages
4è de couv
Au cimetière du Père Lachaise, des racines ont engorgé les canalisations. Alors qu’il assiste aux travaux, Florent s’égare dans les allées silencieuses et découvre la tombe de Guillaume Apollinaire. En guise de souvenir, le jeune homme rapporte chez lui un mystérieux morceau de bois. Naît alors dans son cœur une passion dévorante pour le poète de la modernité. Entre rêveries, égarements et hallucinations vont défiler les muses du poète et les souvenirs d’une divinité oubliée : Florent doit-il accepter sa folie, ou croire en l’inconcevable ?
Dans cet hommage à la poésie et à la nature, Alexandra Koszelyk nous entraîne dans une fable écologique, un conte gothique, une histoire d’amours. Et nous pose cette question : que reste-il de magique dans notre monde ?
Mon avis
Vous voyez cette magnifique couverture ? Elle retranscrit très bien mon ressenti tout le long de ma lecture. La sensation qu’une nature belle et odorante s’infiltre sous chaque mot pour envahir peu à peu mon petit appartement de banlieue. Quel bonheur !
Je vais éviter de trop en dire car il s’agit d’un de mes fameux « livres expériences » comme il y en a de temps en temps ici 😅. Et la 4è de couverture en dit déjà beaucoup. On va suivre Florent, un trentenaire anesthésié dans un quotidien rassurant, qui, à travers une rencontre fortuite avec la tombe d’Apollinaire et une curiosité naissante autour de la vie du poète, va s’ouvrir à la vie ainsi qu’à une certaine forme de folie.
La plume d’Alexandra Koszelyk est magnifique, onirique, poétique…. bref, c’est beau ! Elle m’a fait redécouvrir Apollinaire et ses muses que je ne connaissais pas. Autant vous dire qu’en ces temps de pandémie et de restriction de nos libertés fondamentales, cette ode à la nature, à la beauté et à la vie m’a fait énormément de bien.
Outre la plume de l’autrice, j’ai particulièrement apprécié le traitement du deuil. Je parle d’ode à la vie, mais bien évidemment, son pendant naturel n’est pas bien loin et je le trouve ici vraiment bien abordé, notamment à travers une galerie de personnages tout en justesse.
La dixième muse est une merveilleuse expérience que je souhaite à tout le monde. Et quant à moi, je vais de ce pas aller découvrir le précédent livre de cette autrice que je vais suivre assidûment. 😊
C’est étonnant. Je ne peux pas dire que ça me tente particulièrement, mais c’est étonnant. L’aspect nature et poésie me fait penser au « Sentier des astres » de Stefan Platteau. Est-ce que ça peut s’en rapprocher dans l’esprit ou pas du tout ?
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Certains passages s’en rapprochent, mais ils ne sont pas représentatifs de toute l’oeuvre donc… c’est difficile à dire. 😅
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Ah la la… typiquement le livre qui me tente tout en ne sachant pas si c’est un livre pour moi. Ta chronique me fait penser à Rivages pour le coté nature, je ne sais pas si c’est complètement ça mais ce coté en fait un livre attirant.
Ta chronique rend curieux en tout cas 😉
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J’ai Rivage dans ma PàL depuis sa sortie et c’est vrai que ça m’y fait penser aussi. De souvenir, il n’est pas long en plus, je vais aller le re-pêcher, tiens ! 😄
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Rah ça me tente beaucoup beaucoup pour le coup.
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Alors là, je comprends la tentation !! 😂😇
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J’avais adoré A crier dans les ruines et je l’ai souvent prêté autour de moi avec de bons retours. Justement je cherchais une chronique sur son 2 eme roman qui me donne la même impulsion.
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J’espère que mon retour vous aura donné envie 😄. « A crier dans les ruines » est sur ma wishlist. Je suis très curieuse de voir si ça va me plaire autant 😊.
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Oui merci,je pense qu’il devrait me plaire car elle écrit très bien et je note aussi ”Le sentier des astres”évoqué par Baroona.
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En effet, Stefan Platteau a une très belle plume que je conseille chaudement 😄.
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